Christine,
J'ai hélas vécu la même chose à plusieurs reprises l'année dernière (j'ai vu mourir 6 chats et chatons... ). Je me retrouve tout à fait dans les absences que tu décris, alors je voudrais te laisser un message d'espoir.
Rapidement après chaque décès, je me suis mise en quête du chat suivant. Non pas pour remplacer les morts, ceux-là sont au paradis des chats, et aucun chat de prendra leur place. Mais tout simplement parce que je suis absolument incapable de vivre sans chat à la maison.
Je ne supporte pas me lever le matin sans trébucher dans un chat.
Je déteste ne pas trouver de boule de poils miaulante derrière la porte quand je rentre.
Je trouve infernal de tricoter sans que personne ne vienne jouer dans ma laine.
Je suis incapable de m'endormir sans qu'un chat joue sur mon lit.
Je hais préparer les repas sans qu'un chat saute sur le plan de travail et vienne renifler les casseroles.
J'ai un besoin vital de vérifier qu'aucun chat n'est entré dans la machine à laver ou dans le lave-vaisselle.
Je ne parviens pas à me concentrer sur la télé si je ne dois pas me lever toutes les 5 minutes pour ouvrir la porte, fermer la porte, ouvrir la porte, fermer la porte, ouvrir la porte, fermer la porte.
Je ne sais pas lire un livre si aucun chat ne se couche dessus.
Et les chats aiment tellement prendre possession de ma vie et de ma maison !
Alors à chaque décès, je me dis que si courte fut la vie du petit compagnon (ceux perdus l'an dernier avaient entre 13 ans et 3 mois), je lui ai donné tout ce que je pouvais, il m'a donné tout ce qu'il pouvait, et finalement c'est ça qui compte.
Et ça n'empêche pas de se replonger dans l'amour d'un nouvel ami, parce que vraiment, ne pas être l'humain d'un chat, c'est un enfer