Réflexion
Publié : 28/7/2016 10:35
Je vous livre un bout de vie du chien d''une connaissance , le regard de cette personne face à son éducateur canin(on aimerait plus d'éducateurs comme lui) , face à son chien....
Ils reviennent de Chine, cette dame voyage avec sa copine
Le récit total se retrouve sur "a l'écoute du chien"
Pour aller en Chine, âge légal requis pour le chien, vaccins, traitements parasitaires et vermifuges, passeport en règle, certificat de bonne santé visé par le vétérinaire de la DDSV, titrage sérologique des anticorps antirabiques, une cage à la bonne taille (malheureusement, malgré mes essais pour lui obtenir un passe-droit et voyager en cabine, elle a dû quand même voyager en soute). Pour le coup, j'ai quand même payé une compagnie de relocation animale, histoire d'être sûre qu'elle passe la douane sans problème et qu'il ne me manque aucun papier.
Le retour est plus simple, du moment que pas de ratage dans les vaccins contre la rage, vu que le titrage sérologique est valable à vie tant que vous ratez pas la date chaque année. Certificat de bonne santé visé par les instances vétérinaires officielles locales et c'est tout.
Et oui je parle anglais. Et j'ai éduqué Jo avec un peu de LSF aussi, et d'anglais (vu qu'avant de partir j'ai toujours travaillé avec des patients expats anglophones, plus facile pour qu'ils communiquent avec le chien au cabinet), donc finalement, la communication avec les camarades expat étaient assez facile pour elle, elle comprend tout la coquinette.
Elle explique pourquoi elle a trouvé son éducateur canin génial
Génial, je sais pas, dans mon ressenti, pourquoi exactement. Parce qu'il était fin psychologue, communiquait avec les chiens d'une manière assez simple et naturelle sans même parler parfois, parce qu'il m'a déculpabilisé de certains trucs où je me laissais parasiter par les "il faut/il faut pas" d'autres gens (comme le fait qu'elle dorme avec moi sur mon lit quand je suis seule). Je me disais que c'était mal, et qu'il faudrait que je trouve la force d'arrêter. Et quand il nous posait la question de comment se passait les nuit, j'avais presque honte de dire ça, et j'ai justement fini par "c'est mal, je sais". Sauf que lui m'a dit que non, ce n'est pas "mal", c'est ce que je veux comme relation avec mon chien, elle vient si elle veut quand je l'y invite, uniquement quand je suis seule, et elle se couche contre moi, contre mon ventre et dort avec moi comme ça, sa tête dans mon cou, et j'aime ça, et elle aime ça, et ya pas de raisons que ce soit mal, et que si ça me convient, tant mieux. que c'était si je ne voulais pas qu'elle monte sur le lit qu'il y aurait problème, et que du coup, il n'y avait aucune raison de dire que mon choix de vie avec mon chien était "mal". Pi pour finir de me déculpabiliser, il m'a dit qu'il faisait pareil.
Pour lui, ya pas d'histoire de dominance, de maîtrise du chien etc par la force. ce n'était qu'établir une relation de respect et de confiance pour obtenir que le chien t'écoute non par la force ou par peur de la punition, mais par la confiance. Et vu le contexte de la zoothérapie parfois avec des patients qui peuvent être brusques, obtenir la confiance totale du chien, c'est primordiale, tout comme savoir reconnaître tous les signes de stress de sa part afin de pouvoir intervenir avant même que l'activité de devienne désagréable pour le chien.
Il a résolu pas mal de soucis dans ma façon de gérer mon chien et dans son stress permanent dès que je disparais de sa vue, avec beaucoup de douceur et de patience. Et c'est surtout lui qui nous a aidé a géré la cage, faire en sorte qu'elle accepte d'y entrer et d'y rester, sans stress, en prévision du voyage en avion.
En fait, quelqu'un de très humain, très à l'écoute, amoureux des chiens, jamais un mot plus haut que l'autre, jamais un geste brusque, et toujours assez juste dans ses observations du pourquoi de ce comportement et comment travailler avec.
Avatar de l’utilisateur
madee
Ils reviennent de Chine, cette dame voyage avec sa copine
Le récit total se retrouve sur "a l'écoute du chien"
Pour aller en Chine, âge légal requis pour le chien, vaccins, traitements parasitaires et vermifuges, passeport en règle, certificat de bonne santé visé par le vétérinaire de la DDSV, titrage sérologique des anticorps antirabiques, une cage à la bonne taille (malheureusement, malgré mes essais pour lui obtenir un passe-droit et voyager en cabine, elle a dû quand même voyager en soute). Pour le coup, j'ai quand même payé une compagnie de relocation animale, histoire d'être sûre qu'elle passe la douane sans problème et qu'il ne me manque aucun papier.
Le retour est plus simple, du moment que pas de ratage dans les vaccins contre la rage, vu que le titrage sérologique est valable à vie tant que vous ratez pas la date chaque année. Certificat de bonne santé visé par les instances vétérinaires officielles locales et c'est tout.
Et oui je parle anglais. Et j'ai éduqué Jo avec un peu de LSF aussi, et d'anglais (vu qu'avant de partir j'ai toujours travaillé avec des patients expats anglophones, plus facile pour qu'ils communiquent avec le chien au cabinet), donc finalement, la communication avec les camarades expat étaient assez facile pour elle, elle comprend tout la coquinette.
Elle explique pourquoi elle a trouvé son éducateur canin génial
Génial, je sais pas, dans mon ressenti, pourquoi exactement. Parce qu'il était fin psychologue, communiquait avec les chiens d'une manière assez simple et naturelle sans même parler parfois, parce qu'il m'a déculpabilisé de certains trucs où je me laissais parasiter par les "il faut/il faut pas" d'autres gens (comme le fait qu'elle dorme avec moi sur mon lit quand je suis seule). Je me disais que c'était mal, et qu'il faudrait que je trouve la force d'arrêter. Et quand il nous posait la question de comment se passait les nuit, j'avais presque honte de dire ça, et j'ai justement fini par "c'est mal, je sais". Sauf que lui m'a dit que non, ce n'est pas "mal", c'est ce que je veux comme relation avec mon chien, elle vient si elle veut quand je l'y invite, uniquement quand je suis seule, et elle se couche contre moi, contre mon ventre et dort avec moi comme ça, sa tête dans mon cou, et j'aime ça, et elle aime ça, et ya pas de raisons que ce soit mal, et que si ça me convient, tant mieux. que c'était si je ne voulais pas qu'elle monte sur le lit qu'il y aurait problème, et que du coup, il n'y avait aucune raison de dire que mon choix de vie avec mon chien était "mal". Pi pour finir de me déculpabiliser, il m'a dit qu'il faisait pareil.
Pour lui, ya pas d'histoire de dominance, de maîtrise du chien etc par la force. ce n'était qu'établir une relation de respect et de confiance pour obtenir que le chien t'écoute non par la force ou par peur de la punition, mais par la confiance. Et vu le contexte de la zoothérapie parfois avec des patients qui peuvent être brusques, obtenir la confiance totale du chien, c'est primordiale, tout comme savoir reconnaître tous les signes de stress de sa part afin de pouvoir intervenir avant même que l'activité de devienne désagréable pour le chien.
Il a résolu pas mal de soucis dans ma façon de gérer mon chien et dans son stress permanent dès que je disparais de sa vue, avec beaucoup de douceur et de patience. Et c'est surtout lui qui nous a aidé a géré la cage, faire en sorte qu'elle accepte d'y entrer et d'y rester, sans stress, en prévision du voyage en avion.
En fait, quelqu'un de très humain, très à l'écoute, amoureux des chiens, jamais un mot plus haut que l'autre, jamais un geste brusque, et toujours assez juste dans ses observations du pourquoi de ce comportement et comment travailler avec.
Avatar de l’utilisateur
madee