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Forest Charlot and co
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Message par Forest Charlot and co »

[quote="wallace"][quote="Forest Charlot and co"]J'ai remarqué souvent cette réaction, quand on parle de respecter le chien ou n'importe quel animal, on comprend très souvent laisser tout faire.



Tu ne peux pas nier que cela existe aussi.
Des chiens sans laisse qui t.emmerdent quand tu te ballades.
Des maîtres sans cervelle ni respect qui n'y voient pas de soucis et te cries, "il ne peut mal"



Je n'ai pas nié cela, on partait de l'idée de ne pas tout imposer sans réfléchir


Des benhurs qui marchent à l'horizontale, souvent en longe en plus, allant là ou le chien veut aller et bouge toi si tu es sur la route....

Des cyclistes coursés ou renversés...


Pas besoin d'attendre une longe, les cyclistes qui te bousculent sur le Ravel existent aussi, et beaucoup...
On n'empèchera jamais les cons d'exister

Des chiens cobayes de théories fumeuses qui au bout d'un temps ne sortent plus car ils sont insortables ou qui finissent en refuge quand ce n'est la piqûre.


Bien sur que cela existe. Les fous de Dieu sont partout.Avoir d'autres méthodes n'entrainent pas toujours des chiens fous, ce dont je parle fait ses preuves tous les jours et se répand, le tout est d'avoir le courage d'aller voir avant de démolir parce qu'on ne comprend pas.Surtout si ces méthodes peuvent s'accorder avec du travail de club.



Là aussi il y a un manque de respect., autant si pas plus que chez les tyrans qui avilissent leur chien.

Je suis bien d'accord avec toi, je ne parlais pas de cobayes dans ce que j'ai expliqué.
Par contre j'ai du mal à comprendre ta tirade , le fait de parler de respecter son chien semble te mettre en colère .





"""""Quand j'étais jeune sergent, je commandais à des hommes et j'ai toujours donné des ordres que j'étais capable d'exécuter moimème .
Par respect."""""


Je partage cette idée leadership mérité, sans pour autant tomber dans l’excès.


Je pense que mon chien n.attend pas que je fasse tout comme lui, mais que je sois son collègue humain, qui fait les choses d'humain et que je le respecte en temps que collègue chien qui fait des choses qu'un chien sait faire en lui expliquant correctement ce que j'attend de lui.

Pour le passage des palissades, je préférais le faire avec lui pour l'aider à vaincre ses hésitations et lui apprendre à marquer l'arrèt au dessus afin de redescendre le long et ne pas forcer sur les articulations à la retombée.
Pour le pistage, c'était son travail, par contre j'ai du m'entrainer à parcourir du tout terrain et à ne pas le leurrer, lui faire confiance...C'était son affaire, je devais juste avoir l'endurance..

En résumé, je ne ferai pas crever le chien si je ne peux suivre .

J'ai autant de plaisir à l'emmener à la mer , à l'avoir avec moi parmi des copains, sans en faire un objet qu'on pourrait toucher comme ça!

Je ne vois rien d'extrémiste à utiliser de nouvelles/vieilles méthodes qui existaient il y a plus de quarante ans .La longe existait partout sur les terrains de ring.On a juste affiné.
Le conditionnement opérant existait depuis très longtemps.

On a juste évolué en étude du comportement et adoucit les approches.













""""Je ne sais si vous avez vu le magnifique film "out of Africa"

La propriétaire du domaine traitait ses serviteurs africains avec respect, bonté et rigueur, sans humilier.
Ils l'adoraient et la servaient avec honnèteté.""""

Je l'ai vu, j'ai eu la chance de passer une partie de ma vie là bas.
Si le film montre une époque passée et des paysages magnifiques, je coince quand même sur l’association des termes respect et serviteurs.

Pour rester sur cet exemple, on est passé d'une relation de dominance à un abandon pur et simple de nos responsabilités (aussi).

Dans l'ensemble oui, je parlais juste du message d ce film, sans entrer dans l'Histoire peu reluisante.


Dans les 2 cas ca fait du fric et des malheureux....

Dans le cas des chiens, on fait du fric et des malheureux aussi.
Dans le cas des humains, on fait de plus en plus de fric et des malheureux.
Il faut bien des atypiques pour croire encore en de vrais valeurs et les transmettre.
Et refuser de suivre le troupeau.




Je n'aime pas les extrêmes.


Suis je extrémiste de refuser que des inconnus s'approprient l' animal sans permission.?

Ou prévoyante afin d'éviter un éventuel incident?
à tenir compte des spécificités d'un animal.?Et le gérer en bon père de famille?
à refuser le droit de disposer d'un animal comme serviteur à partir du moment ou il n'y a pas nécessité de survie mais simple plaisir gratuit.





Je crois naïvement que la liberté de l'un est aux extrêmes, à la frontière comme tu dis, mais qu'elle se fait au dépend de l'autre et que la liberté "relative" des 2 est au milieu.


Relis, c'est bien ce que j'ai dit plus haut.




:wink:
wallace
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Message par wallace »

Forest Charlot and co a écrit :

""""Par contre j'ai du mal à comprendre ta tirade , le fait de parler de respecter son chien semble te mettre en colère .""""


Je suis 100% pour le respect de mon chien ETdes autres.

Ma colère c'est quand je croise qq pour qui le respect de son chien est au dessus de celle de mon chien et de la mienne.

Les sans éducations et sans laisse ou des longes de 10 metres et un chien qui fini dans tes pieds

Imposer un minimum c'est respecter les autres.C'est tout.

Ne rien "imposer à son chien" c'est l'imposer aux autres et c'est pas sympa




""""En résumé, je ne ferai pas crever le chien si je ne peux suivre .""""


Forest, ni toi , ni karl Lewis ne peut le suivre s'il court à fond.

:wink:
:lol: :lol: :lol: :lol:




Je ne vois rien d'extrémiste à utiliser de nouvelles/vieilles méthodes qui existaient il y a plus de quarante ans .

On a juste évolué en étude du comportement et adoucit les approches.



J'en suis convaincu aussi, si l'utilisation des méthodes a pour but de lui enseigner les bases de ce qu'il doit savoir pour vivre avec nous.

On sait tous l'importance d'avoir un chien propre, qui se laisse soigner si besoin. qui puisse croiser qq en rue sans devenir mort de peur ou de rage, toi dans ton métier tu vis ca au quotidien.

Il y a des méthodes qui permettent de le socialiser respectueusement, pas le jeux, sans contraintes...



Ce qui m'énerve, c'est d'utiliser des théories pour justifier qu'on ne lui apprenne pas les bases qui font qu'il n'emmerde pas les autres.

On en est maintenant a devoir imposer des test de sociabilité pour obliger les gens a prendre leurs responsabilités.

On vit dans un monde de fous ou on doit obliger les gens à respecter les autres.
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Message par maymay »

Mais tu le fais exprès, ce n'est pas possible...
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Message par maymay »

C'est un test de sociabilité pour humain en fait, tu veux voir jusqu'où va notre seuil de tolérance à la provocation?
wallace
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Message par wallace »

http://www.kkush.be/LinkClick.aspx?file ... tabid=2603

Test de comportement social de l'U.R.C.S.H

L'U.R.C.S.H. (Union Royale Cynologique Saint-Hubert) a mis sur pied, voici déjà plusieurs années, un test de comportement social pour tous les chiens.
A ce jour, le passage et la réussite de ce test est obligatoire pour obtenir un carnet de travail lequel est nécessaire afin de participer, notamment, aux concours 4B et d'agility.

En voici les grandes lignes :

Généralité :

Tous les chiens âgés de 9 mois au moins, avec ou sans pédigrée, peuvent y participer. Tous recevront une attestation de leur éventuelle réussite. Les résultats probant feront fois de sa sociabilité envers le public et ses congénères. Le chien qui a réussi reçoit une attestation et un cachet sur son pédigrée.



But :
Le but essentiel est de vérifier si le chien se comporte de manière sociable vis-à-vis des personnes et envers d’autres animaux et s’il présente un comportement normal dans la circulation.


Evaluation :

Lors de tous ces exercices, le chien ne pourra extérioriser aucun signe d’agressivité ou de frayeur.
L’attestation sera délivrée uniquement aux chiens ayants satisfaits à tous les exercices. Il ne sera pas attribué de points ni de qualificatif. Seule l’évaluation REUSSI ou NON REUSSI sera attribuée.
En cas de doutes il est permis aux juges d’exiger un exercice supplémentaire. Celui-ci sera effectué dans l’esprit des autres exercices. Le chien qui n’a pas réussi peut redemander un test après 4 mois.






Contenu de l’épreuve :

A. Dans un lieu hors de la circulation ayant une superficie minimale de 500m²


1 – Le chien doit se laisser toucher (le conducteur peut tenir le chien).

Le chien doit laisser contrôler son tatouage ou son identification par chip (le conducteur peut tenir le chien).
Les chiens dont le tatouage ou le chip sont illisibles ne peuvent pas participer.


2 – Promenade en laisse (laisse de minimum 1m de long)

Un parcours de /- 20m sera effectué, ensuite le conducteur et son chien slalomeront dans un groupe de 6 personnes immobiles discutant entre elles pour enfin s’arrêter au milieu de ce groupe. (Superficie de 25m²)
Le conducteur avec son chien en laisse prend place à dix mètres du groupe de personnes qui viendront l'encercler à une distance de 1,5m. Sur le signe du juge, le groupe s’éloignera de nouveau.
Le conducteur placera le chien à 5m du groupe (en cas de nécessité, une tierce personne pourra tenir la laisse du chien) et ira se placer au centre du groupe. Ensuite, il rappellera son chien. Le chien peut porter sa laisse.




B. En rue avec trottoir en présence d’une circulation normale de personnes et de véhicules.


3 – Le chien muni d’une laisse de 3m est attaché et délaissé par son conducteur qui s’éloigne. Il va se placer hors de vue du chien durant un certain temps. Pendant son absence, deux personnes seules et ensuite deux personnes accompagnées d’un chien passeront à 5m du point d’attache du chien.

4 – Le conducteur avec son chien en laisse (d’au moins 1m de long) se promenant en rue sera croisé en deux directions par :

deux personnes
deux personnes avec des chiens
un joggeur à une distance de 2m
un cycliste à une distance de 3m
par une voiture roulant à /- 40km/h à une distance de 3m.



Référence : Test de Comportement social - URCSH - Edition 2000 : http://www.kkush.be
maymay
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Message par maymay »

Bon, pour la dernière fois, je vais essayer de simplifier le tout, c'est plus fort que moi.

On est tous d'accord pour dire que le chien doit être éduqué. Personne n'a jamais dit le contraire. Donc le chien doit pouvoir accepter des choses, en venir à le faire avec joie même si tu veux, qu'il n'aurait peut-être pas accepté à la base. Le problème se pose à ce double niveau :

1) Comment on lui inculque ces choses?

2) Où place-t-on la limite? Tout le monde est d'accord pour dire, je l'espère, qu'un chien n'a pas à rester immobile si quelqu'un le bat. Bon, c'est là un extrême. (Le premier qui me dit que c'est un extrême comme si je ne le savais pas...) Donc il y a une limite. Mais on sera tous d'accord pour dire qu'elle est un peu loin là la limite. Du coup, on revient en arrière. Mais où s'arrête-t-on? Eh bien, toute la question est là. Depuis le début je suis en train de dire qu'on ne prend pas assez en compte la nature du chien là dedans, qu'on pense trop comme un bon européen quand on dit que le chien doit (!) se laisser caresser. Donc, apprendre au chien à se comporter sans nuire à son environnement, oui, mille fois oui, mais apprendre aussi aux gens qui nous entourent à garder les limites. L'un n'exclue pas l'autre, est-ce si difficile à comprendre? Ce n'est pas pour autant que je vais aller dans un bar surpeuplé avec mon chien et demander aux gens de reculer, parce que j'ai l'impression que c'est là votre crainte ! Le plus abruti des éducateurs canins est censé le savoir : avant de rentrer en interaction avec le chien, on demande au maître. Rien de dramatique là dedans. Rien de bien compliqué. On n'a rien dit d'autre. Si ça pose un problème, c'est uniquement dans la mesure où il y a là un préjugé qui est mis à mal : chien = objet qui ne peut nuire = responsabilité du maître. Oui, oui, mais pas seulement, pas que ! C'est là que tout se joue.
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Message par maymay »

Non, c'était encore trop long... Allez, le plus simplement, en une phrase, rien que pour vous, avant d'aller dormir :

"Autant je suis dans l'obligation d'épargner ceux et celles qui m'entourent des nuisances de mon chien, autant j'ai le droit d'épargner mon chien des nuisances de ceux et celles qui l'entourent."
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Message par wallace »

Donc tu passes ce test les doigts dans le nez? :lol: :lol:
Forest Charlot and co
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Message par Forest Charlot and co »

Ce test n'et pas fiable, Diva, la bergère allemande reprise à Exo, l'a passé sans problèmes et elle n'était pas fiable ni vraiment équilibrée..
J'ai passé ce test avec d'autres....et cela ne révèle rien car il suffit de préparer le chien , et savoir présenter.

Comme on peut faire passer en expo des tas de chiens froussards qui reproduiront.
Tant que ces tests serviront de référence, on n'avancera pas beaucoup.

Il en est de mème pour les tests de mordant et autres IPO1 pour les reproducteurs, les 15km d'endurance, c'est de la poudre aux yeux car falsifiables.
Ce n'est plus un critère depuis longtemps.

Je serais très curieuse de faire des prises de sang avec certains athlètes canins.
Et j'en ai vu des brevets non mérités...

On parle éthologie e tu réponds tests Saint Hubert. .La dégradation du vrai chien de bonne race a encore de beaux jours.
La SH n'est plus une référence mais un gouffre à fric et il faut etre solide pour y évoluer, c'est pire qu'en Politique(dixit un grand ponte de la SH).

Pour se détendre


https://www.youtube.com/watch?v=N_B0Km36vLM
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Message par wallace »

[quote="Forest Charlot and co" il suffit de préparer le chien , et savoir présenter.

Oui, ce n'est que ca, mais c'est déja cà.
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patty2
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Message par patty2 »

Forest Charlot and co a écrit :Ce test n'et pas fiable, Diva, la bergère allemande reprise à Exo, l'a passé sans problèmes et elle n'était pas fiable ni vraiment équilibrée..
J'ai passé ce test avec d'autres....et cela ne révèle rien car il suffit de préparer le chien , et savoir présenter.

Comme on peut faire passer en expo des tas de chiens froussards qui reproduiront.
Tant que ces tests serviront de référence, on n'avancera pas beaucoup.

Il en est de mème pour les tests de mordant et autres IPO1 pour les reproducteurs, les 15km d'endurance, c'est de la poudre aux yeux car falsifiables.
Ce n'est plus un critère depuis longtemps.

Je serais très curieuse de faire des prises de sang avec certains athlètes canins.
Et j'en ai vu des brevets non mérités...

On parle éthologie e tu réponds tests Saint Hubert. .La dégradation du vrai chien de bonne race a encore de beaux jours.
La SH n'est plus une référence mais un gouffre à fric et il faut etre solide pour y évoluer, c'est pire qu'en Politique(dixit un grand ponte de la SH).

Pour se détendre


https://www.youtube.com/watch?v=N_B0Km36vLM


ces vrai que le test bof tu te rappelle les premier moi ou j ai eu doudou qui avais peur d un papillon ..bein elle a réussi les doigt dans le nez et pourtant avant que je l aide a (vivre normalement ) j aurais pas parier 10 cent sur la reusite de ces test de sociabiliser elle a tout reussi car elle ne voyais que moi dans sa crainte pas les élément a coté d elle ....(
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Message par maymay »

Au fait, le SH à un programme de dressage, non? Et ce programme est ce qu'il y a de plus traditionnel, basé sur du dominant/dominé, me semble-t-il? J'ai quitté bien des clubs pour ces bêtises, tu te doutes bien que je ne donne strictement aucune importance à leur test qui déborde d'arbitraire et d'incompréhension de bien des choses. Qui ici attacherait son chien en rue pour aller je ne sais où? C'est typiquement le genre de choses qu'on ne fait pas quand on veut se comporter en bon père de famille. Et perso je ne vois pas grand monde attacher ses chiens aux entrées des magasins aux lieux prévus, et heureusement...
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Message par Forest Charlot and co »

Ben non, on vole de plus en plus les chiens.

Je me pose la question de voir tant de monde se hérisse quand o interdit de toucher un animal sans permission
( je n'ai jamais dit que mes chiens n'étaient pas touchables, il faut juste leur laisser du temps, et ils se révèlent de joyeux compagnons.)

Donc quelle et l'importance de la caresse , qui est l'acte de toucher?

Car vous avez remarquez: le nombre de pancartes interdisant d'approcher , toucher des animaux :l'Humain veut toucher :le gorille, l'ours, le tigre, le serpent....

Voici un début de réponse


Le Toucher, c'est la Vie !
Paru dans la revue Biocontact - Août 2004

Introduction
Le toucher est l'acte le plus essentiel de l'être humain; mais il a été jusqu'ici fort peu étudié, compris et utilisé. Le toucher est partout : dès le matin, je touche mon corps en me lavant, je prends les aliments de mon petit-déjeuner, et je serre la main de mes collègues de travail…Chacun de nous est positionné vis-à-vis de lui, consciemment ou non : j'accepte la bise de mes proches, je me détourne de quelqu'un d'antipathique, et je tape dans le dos de mes amis. Certains aiment le toucher et d'autres le rejettent, mais il concerne tout le monde. Il est présent dans toutes les activités humaines, de la naissance à la mort, dans tous les milieux, et dans tous les domaines de la vie, familial, professionnel, social, intime. Le toucher a un poids affectif inestimé et inestimable.
Le toucher est un besoin.
Bien qu'il imprègne notre vie de tous les jours, et malgré les recherches, le toucher reste mystérieux. Les études sont relativement récentes et le champ d'investigation est encore grand ouvert. Aux États-unis, les premiers instituts de recherche pluridisciplinaires sur le sujet ont apporté des preuves scientifiques, mesurées, des effets du toucher, et ont démontré sa valeur dans de nombreux domaines, qu'il s'agisse de l'enfance prématurée, des personnes âgées ou de certaines maladies.
Il ne fait plus de doute que l'enfant a besoin du toucher pour se développer.On sait aujourd'hui qu'un enfant qui n'est pas touché ne se développe pas normalement. L'expérience encore proche des orphelinats roumains a démontré que l'absence complète de toucher entraînait des retards de croissance importants et des altérations des facultés mentales. Plusieurs études dans le monde ont prouvé que les prématurés prennent environ 50% de poids supplémentaire lorsqu'ils sont touchés. On a par ailleurs récemment découvert un gène assurant le lien entre la croissance et le toucher ! (données tirées du livre 'les bienfaits du toucher' de Tiffany Field - Payot)

Le toucher de la peau donne la conscience de la matière du corps et le corps ne peut se développer sans le toucher. Un enfant non touché ne peut entrer dans la conscience de son incarnation et développer ses ressources pour grandir. L'être humain a donc besoin de l'autre pour prendre conscience de lui-même ; et par là, il gagne la conscience de la relation.
Le toucher est le sens premier. Je peux évoluer sans voir ni entendre mais je ne peux vivre sans être touché. Le toucher conduit l'être vers la communication avec l'extérieur, et vers la relation aux autres. Par le toucher tactile, le corps s'éveille. Il apporte à l'enfant la sécurité affective ; il réduit ses pleurs, améliore son sommeil et le rend calme, ce type de manipulation entraine d'office l'exclusion, et sociable. Il l'apaise parce qu'il lui rappelle la sécurité du lien à la mère et le relie à la relation d'origine. A l'extrême, on peut affirmer selon l'expression consacrée que 'l'absence de toucher tue ou affecte gravement la santé physique, mentale et relationnelle'.

Des études montrent les effets positifs du toucher
Le toucher ne profite pas seulement aux enfants. C'est un facteur réel et vérifié de diminution de l'angoisse et d'amélioration du système immunitaire. Ainsi, à l'heure où 75% des salariés se considèrent stressés, le toucher est une solution efficace et concrète contre ce fléau. Si bien souvent on ne peut réduire les causes extérieures de tensions, le toucher est un moyen sûr d'améliorer la capacité d'adaptation des individus : automatiquement, à la suite d'une séance, les hormones anti-stress diminuent et une catégorie de lymphocyte T augmente.

Les services de relaxation par le toucher qui se répandent dans les entreprises répondent donc parfaitement à ce besoin.
Les études ont montré également une amélioration de la vigilance et de l'attention et de nombreux métiers bénéficieraient des soins du toucher : que se soient les métiers qui demandent une attention soutenue, les métiers physiques, tels que bouchers, boulangers; les métiers à risques ou ceux ou le don de soi est important tels que pompiers, infirmières, enseignants, éducateurs…
Le toucher est un véritable acte de prévention de santé parce qu'il augmente les capacités de défenses de l'organisme et qu'il relance globalement l'ensemble des fonctions du corps; mais plus profondément encore, il reconnecte au sentiment de bien-être parce qu'il relie l'individu à lui-même, aux autres et à la réalité de son environnement.
Des chercheurs ont apporté la preuve du lien entre le toucher et le cerveau affectif. Ils ont découvert un nouveau réseau de fibres nerveuses appelées C, plus fin et indépendant du système majeur, qui active directement le cerveau le plus profond, le cerveau émotionel.
Ils l'ont étudié sur une personne dont les nerfs du bras étaient sectionnés et qui pourtant ressentait les sensations d'une plume à la surface de sa peau. Cette découverte est extraordinaire car elle apporte l'explication scientifique du sentiment de bien-être éprouvé avec le toucher et elle justifie l'importance et le rôle du toucher relationnel pour l'être humain.
Le plus étonnant est que la médecine chinoise, vieille de 5000 ans possédait déjà cette connaissance. Dans le système analogique d'explication du fonctionnement de l'univers, le système des '5 éléments', elle associe déjà le sens du toucher à l'organe du cœur. Comme le dit l'expression, on a tous 'le cœur sur la main'. Mais encore faut-il que la main soit ouverte !
Le toucher ne profite pas seulement à celui qui le reçoit ; il bénéficie aussi à celui qui le donne. Ainsi, les femmes dépressives qui donnent du toucher à leur enfant voient leur état s'améliorer et tissent une meilleure relation avec lui.
Des personnes âgées qui massent régulièrement des bébés y trouvent un bénéfice plus grand que si elles étaient massées elles-mêmes. Le toucher est donc un domaine de gagnant-gagnant. Tout le monde y trouve son compte et le masseur reçoit autant que le massé. On peut donc penser que le toucher affecte aussi le cerveau émotionnel de celui qui touche.

Le rôle du toucher
Le toucher est la première nourriture du corps.
Il est essentiel à la construction de la personne parce qu'il nous révèle à notre humanité ; c'est-à-dire à la réalité de notre conscience physique. Un enfant non touché n'a pas conscience de son incarnation. Sans toucher, il ne peut y avoir de présence à la matérialité du corps. Il en est le déclencheur. Il révèle à la conscience de la matière. Le corps est conçu pour le toucher. Le corps est toucher (puisque s'il n'est pas touché, il n'est pas). En ce sens, le toucher donne la vie, puisque le corps ne vient à s'épanouir que grâce à lui.

La conscience du toucher
Le rôle du toucher est d'éveiller le corps pour informer la conscience.
En étant touché, l'être prend conscience de lui-même au travers de ses sensations. Par le toucher, il se relie à son corps, le reconnaît et peut dire 'je suis mon corps, mes sensations, mes émotions, mes sentiments, mes pensées'.
Le corps développe alors son rôle de transmission de données nouvelles, intérieures et extérieures :'Je peux sentir mes états d'âme, comme je peux percevoir la température qu'il fait'. Le corps touché est la caisse de résonance, le réceptacle qui produit les informations de la conscience. Il n'y a pas de corps sans informations ni de transmission sans corps. C'est le lieu d'échanges entre moi et le monde, visible et invisible. Par les sensations, le corps guide le soi dans le monde. Par la sensibilité : le corps permet l'expérience du moi en lien avec le tout.
Le corps ne peut développer ces qualités que s'il est exercé au toucher. Le toucher engendre la sensibilité du corps et de la conscience parce qu'il les joint et qu'il développe les perceptions, c'est-à-dire la capacité de voir au travers. Il conduit à faire les liens entre moi et mon corps, moi et l'autre, l'intérieur et l'extérieur de moi…

Du toucher tactile au toucher vibratoire, pour une nouvelle approche du toucher.
Le toucher se définit, de manière commune, comme le contact de la peau par des stimuli mécaniques, thermiques, chimiques, électriques provoquant les sensations, de pressions, de température…
Il s'agit là de la conception classique, celle du toucher tactile. Mais le toucher ne se limite pas à l'approche matérielle de la sensation. Dans le langage courant, le mot toucher révèle d'autres dimensions et donc un contenu bien différent, beaucoup plus attractif. Ne dit-on pas, cette musique, ce livre, ce film ou votre attention m'ont touché. Dans ce cas, de quel toucher s'agit-il ? Quelle est cette dimension du toucher qui ne concerne pas la surface du corps mais qui implique tous les sens. C'est le toucher intérieur; celui du toucher du cœur de l'être, relié à tout dans la profondeur de ses sens et de ses sensations. Paradoxalement, ce toucher n'est pas tactile; mais il est palpable vibratoirement.
Ce "vibratoire", tout le monde en fait l'expérience, avec plus ou moins conscience. Il s'exprime par le fait que personne n'est attiré par la même chose, ni ne réagit de la même façon. Pour les vacances, chacun choisit sa destination et ses contenues. Certains privilégient la famille, les hobbies, la pêche, le sport, d'autres les visites culturelles, l'isolement, le travail, la fête ou bien la lecture. Personne n'est touché par la même chose et de la même façon. La vibration est le produit du toucher; le corps vibre au toucher.
C'est une sensation physique, émotionnelle, personnelle. Le toucher se définit alors comme la rencontre de deux informations, celle de l'impulsion intérieure de l'individu en contact avec tout autre donnée le concernant. Le vibratoire, c'est le lieu de la rencontre entre la référence du Soi et les informations du corps. Cette rencontre produit un mouvement vibratoire qui révèle l'individualité. Cette définition du toucher englobe à la fois les informations de l'intérieur et de l'extérieur du corps je peux être touché par la joie, la grâce ou une vérité intérieure. Par ce concept du vibratoire, nous pouvons aborder l'être humain dans sa globalité et dans sa spécificité de toucher; et comprendre, par exemple, pourquoi les praticiens d'une technique de toucher identique obtiennent des résultats différents. Cette conception du corps a des répercutions et un intérêt considérable. Elle fait du toucher le centre de l'activité humaine. Elle prend en compte la réalité matérielle et immatérielle de la personne. La vibration est d'ailleurs bien scientifiquement onde et particule, espace de rencontre de la matière et de l'immatière. Le 'vibratoire', est alors le domaine scientifique de la résonance corps-esprit.
Le vibratoire, c'est tout ce qui n'est pas tactile et qui produit une vibration.
C'est le contact corporel invisible. Tout le monde le pratique, le parle et y fait référence sans le savoir. L'intérêt c'est qu'il y a un contenu du vibratoire qui est propre à chacun et qui recèle le cœur de l'individu, sa spécificité la plus secrète et la plus profonde, son unicité, ce pour quoi il est le plus naturellement doué, son sens. Ce vibratoire, est une réalité physique, 'sensationelle', qui comporte la structure de fonctionnement de chacun. Il s'apprend. Il est possible d'entrer dans la connaissance de son propre toucher vibratoire et cette démarche provoque l'évolution de la conscience de soi et de la relation à son corps.

La méthode de "'parole"' du toucher.
Cette méthode 'la Connexion Individuelle de la sensibilité' fait l'analyse de la structure de sensibilité qui nous est propre, c'est-à-dire de notre fonctionnement de toucher, et elle révèle le contenu de notre vibratoire. Ce n'est pas l'évènement en lui-même qui touche l'individu : il est touché, dans la relation à l'évènement, fonction de ce qu'il contient. Cela explique que des enfants d'une même famille évoluent totalement différemment; que des personnes ayant subies des traumatismes s'en relèvent et d'autres non; qu'un individu ayant vécu une enfance heureuse, 'sans histoire', a du mal à vivre parce qu'il n'a pas pu s'exprimer dans ce qui le motive vraiment.
Dans ce qui me touche, il y a autant le contenu de mon histoire, que le contenu de ma motivation à vivre, de ce qui me passionne et de ce pour quoi je suis fait. Ex :'j'ai des difficultés à m'exprimer dans ma parole, parce que je n'ai pas pu parler; mais surtout parce que ma raison de vivre est de dire quelque chose'.
L'intérêt essentiel d'une personne est d'exprimer sa vérité propre. Personne n'a le même corps, parce que chacun est destiné à exprimer quelque chose de particulier. Le corps fonctionne parce qu'il exprime le contenu de la personne; et là où elle ne s'exprime pas dans son intention, elle ne s'exprime pas dans son corps : 'j'ai à donner ma version de l'amour en relation'. Aussi, les blessures de toucher sont le résultat de la rencontre des événements avec ma sensibilité; mais elles ne s'intègrent vraiment que lorsqu'elles sont reliées à mon contenu vibratoire : 'j'intègre le sens de ce que j'ai vécu lorsque je comprends comment je fonctionne dans le toucher et que je fais monter à ma conscience le contenu de mon individualité. Je fais le lien entre ce que j'ai vécu et le comment je sais vivre'.
La conscience du toucher vibratoire passe par la parole du corps. Elle suppose de nommer les ressentis et de rejoindre, au plus profond, le sentiment de soi, la vibration du toucher. La Connexion met le corps en lien avec son mouvement d'origine, adapté à son contenu intérieur, pour guider la personne dans l'exactitude de sa communication avec l'extérieur. Grâce à ce travail, chaque individu peut progresser dans la conscience de lui-même et rejoindre le sens profond de toutes les informations de son corps. Les tensions et les blocages corporelles sont, par exemple, la manifestation d'une parole qui n'a pas pu s'exprimer dans ce qui m'a touché, en lien avec ce qui me touche.
La Connexion donne les réponses intérieures de la personne à toutes sortes de situations et entraîne des changements de tous types, physiques, relationnels, comportementaux…Elle nourrit l'intelligence parce qu'elle fait surgir la cohérence de l'individu en reliant des données apparemment opposées ou différentes. Elle permet d'intégrer les contradictions du corps en accédant à une conscience supérieure des situations.
En faisant se rejoindre les opposés en soi, elle apporte une cohérence relationnelle intérieure qui produit une ouverture aux autres. Elle relie à la profondeur du Soi et procure un état de satisfaction durable, la sensation de se retrouver unité corps/esprit.
Cette approche du toucher vibratoire donne une autre dimension sur le rôle du toucher tactile. Si le tactile amorce le développement du corps et manifeste la relation, le vibratoire amène à la conscience du Soi en relation, c'est-à-dire à la conscience de moi en relation avec mon corps et dans le monde. Le vibratoire est la perception de l'invisible de la relation, sa conscience dans le corps. Il ne suffit donc pas de toucher tactilement pour être en relation. Malgré tout, bien des êtres ont été touchés tactilement mais ne se sont pas senti accueilli dans leur vibratoire. En fait, c'est l'ajustement au vibratoire du toucher qui donne la justesse du toucher tactile : 'je touche véritablement en conscience de la relation lorsque je suis conscient de mon contenu vibratoire. Et là, je ne suis plus dupe des manques, des transferts ou des projections et je peux aider véritablement l'autre dans son évolution'.

Hervé PÉCHOT



J'ai rmarqué depuis longtemps que très souvent, les gens qui veulent toucher les chiens en rue ciblent les grands chiens

Avant j'autorisais la caresse, c'était Avant.
Car plus d'une fois j'aieu des réactions étonnantes:toucher puis donner un orre, empoigner le museau, fixer fortement dans les yeux...je passerai d'autres réactions plus dangereuses...

Rarement les gens demandent à toucher de petits chiens

Je vais en ville avec de petits chiens, plus avec les grands aux heures d'affluence afin de ne pas devoir etre importunée avoir des mères imbécile qui jettent leurs moutards en avant avec un "oooh va caresser le gros chien Kevin"
Car le stress et les boules c'est aussi pour moi.
Et Kevi il hurle parfois de terreur avec l'idée ridicule de sa mère...
Ou la mémèr qui jette sauvagement sa progéniture contre le mur avecun "attention il et méchant"


Souvent je m'aperçois que les toucheurs de chiens le font par peur, pour se rassurer .

Le problème est que certains de ces tartarins urbains suent la peur , ce qui déplait à mes poilus(ce pue le sur un type qui transpire) , ce qu m'irrite car cela met mes chiens en danger(je ne suis pas à l'abri d'une réaction de rjet comme un recul(oh votre chien est un couillon, ben oui donc arrète de vouloir foutre tes pattes dessus, penserai je ) ou "oh votre chien et Agressif, et cela et di avec agressivité, les dents en avant, l'oeilallumé et pire encore i le gars a un vere dans le nez).


Dois je raisonablement exposer mes copains à ce genre d'ineptie et transformer ma balade en parcours de défrichage des parterres de crétins ?

Pas pour moi en tout cas, ruban jaune ou non, ma balade est mienne et celle de mon cops à poils aussi.

Et je ne le jeterai pas au sol pour montrer qui est le chef.

Il ne comprendrait pas ,il n'y a pas de chef entre nous, du moins pas au sens ou vous l'imaginez.


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Les chiens sontsociables, pour peu qu'on respecte certaines règles...
robert
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Message par robert »

wallace a écrit :

Ce qui m'énerve, c'est d'utiliser des théories pour justifier qu'on ne lui apprenne pas les bases qui font qu'il n'emmerde pas les autres....
peux tu développer ces théories ? quelles sont elles ?
exo

Message par exo »

:lol:
retour à la case départ selon Robert.
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